LES VALEURS DE L’ADTAE
L’ADTAE est une association apolitique et laïc. Elle intervient dans le strict respect des personnes, des cultures et de l’environnement. Son slogan est « produire sans détruire » et fait la promotion de la durabilité de l’aide par la transmission de savoir-faire qui tient compte de l’existant et l’évaluation de l’impact à long terme. L’entraide et la solidarité sont des principes clés appliqués à tous les niveaux de mobilisation : des donateurs aux bénéficiaires qui se doivent d’appliquer le principe de «Qui reçoit… donne ».
Dans toutes ses opérations, l’association observe la rigueur exigée dans la mise en œuvre des activités sur le plan technique et financier à travers un personnel qualifié. Aussi est-il promu la transparence pour la traçabilité et l’analyse des résultats vis-à-vis des membres, des bénéficiaires et des partenaires.
LES PRINCIPES DIRECTEURS
Les principes fondamentaux ci-après tiennent compte de la vision et de la mission de l’Association :
– l’approche agro-écologique : il s’agira de promouvoir des approches alternatives qui intensifient la production tout en préservant la base des ressources naturelles, la biodiversité et les savoirs traditionnels. Elles permettront d’intégrer les avantages des technologies modernes aux dimensions écologiques et sociales des systèmes de production traditionnels, pour mieux toucher les petits agriculteurs démunis et accroître ainsi leur résilience aux aléas des changements climatiques. Dans cette perspective l’agriculture du type biologique en cours de vulgarisation par l’Association sera développée. C’est une façon naturelle de produire des aliments en respectant la terre et les animaux, et en évitant les méthodes potentiellement dommageables pour l’environnement et la santé humaine. C’est un système de production agricole intégré, fondé sur des principes écologiques, qui cherche à respecter le vivant et les cycles naturels. La biodiversité de l’agroécosystème y est favorisé de même que l’activité biologique des sols. Le recours aux pesticides de synthèse, aux organismes génétiquement modifiés, aux fertilisants de synthèse et aux hormones de croissance animales est prohibé en agriculture biologique. De plus, l’usage des antibiotiques est restreint. L’agriculture biologique utilisera plutôt une approche préventive, en optimisant la fertilité du sol à long terme ainsi que la santé des plantes et des animaux et ce dans les domaines de cultures, de l’élevage et de la transformation.
Rappels de quelques principes généraux de la production biologique
– Protéger l’environnement, minimiser la dégradation et l’érosion du sol, réduire la pollution, optimiser la productivité biologique et promouvoir un bon état de santé.
– Maintenir la fertilité du sol à long terme en favorisant les conditions propices à son activité biologique.
– Maintenir la diversité biologique à l’intérieur de l’écosystème.
– Recycler les matériaux et les ressources le plus possible à l’intérieur de l’exploitation.
– Soigner adéquatement les animaux d’élevage de façon à promouvoir leur santé et à répondre à leurs besoins comportementaux.
– Préparer les produits biologiques, en étant notamment attentif aux méthodes de transformation et de manipulation, afin de maintenir l’intégrité biologique et les qualités essentielles du produit à tous les stades de la production.
– S’appuyer sur des ressources renouvelables dans des systèmes agricoles organisés localement
– La promotion de l’équité et du genre : ce principe est en droite ligne avec l’objectif de développement Durable (ODD) 5 « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles». Ce principe privilégiera la participation et l’inclusion de tous les acteurs dans la mise en œuvre du plan à travers la réduction des inégalités à l’échelle locale, le développement des capacités de résilience de toutes les couches sociales, surtout les plus vulnérables et d’encouragement de la bonne gouvernance.La réduction des inégalités sociales sera le catalyseur pour assurer l’équité intra et intergénérationnelle, la prise en compte du genre, ainsi que la prise en compte des spécificités locales par la valorisation de leurs potentialités.
– Le suivi évaluation participatif qui en lui-même est un facteur de renforcement de capacités des communautés à la base dans la mise en œuvre des projets. Il permet la mise en œuvre du principe de la responsabilité mutuelle dans la réalisation des résultats, améliore la transparence dans le processus d’appropriation des projets et réalisation.
-La proactivité : il s’agit d’inscrire la réalisation du plan d’action dans une démarche prospective de sorte à réduire les risques et d’optimiser les opportunités offertes dans le temps. L’anticipation doit prévaloir dans la conduite des actions.